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Un moment avec les pompiers

Un moment avec les pompiers

Ce samedi, 19 mai 2018, les pompiers étaient en exercice sur deux sites.

Sur l’un deux, l’exercice consistait à intervenir suite à la chute d’un animal dans un puits.

L’équipe de deux binômes (un BAT binôme d’attaque qui intervient physiquement et un BAL binôme d’alimentation qui gère le matériel) se composait de deux JSP en quatrième année et de deux pompiers volontaires. L’ensemble était supervisé par le chef d’agrès et quatre observateurs (dont le formateur) étaient placés en retrait.

Dans un premier temps, l’équipe a questionné les personnes présentes afin de savoir quel était le motif de l’appel puis elle a repéré les lieux. Elle a également vérifié si l’animal (un chien) était en vie en l’appelant.

Détail de la manœuvre avec le kit LSPCC (lot de sauvetage protection contre les chutes)

Dans un premier temps : élargir le trou pour le passage d’un homme

Puis mesurer la profondeur avec une corde. En effet, au-delà de 30 mètres, les pompiers volontaires ne peuvent plus intervenir et doivent appeler le GRIMP (Groupement de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux).

Ensuite, recherche de deux points d’attache solide afin de fixer la corde de rappel avec poulie pour démultiplier la force. Une protection d’angle a été posée sur le rebord du puit pour d’éviter tout risque d’usure prématurée de la corde.

Un pompier s’est équipé d’un baudrier (vérifié auparavant par le BAL) puis s’est fait descendre dans la cavité.

Dans le cas présent, l’intervention concernait un petit chien. Si l’animal avait été plus imposant, un « triangle » faisant partie du kit LSPCC, à fixer sur le canidé (ou éventuellement une personne) était prêt à être utilisé.

Pour la descente, pas de soucis, on laisse glisser doucement la corde. Pour remonter le pompier et le chien, ses collègues utilisent une corde annexe fixée par un nœud français sur la corde principale et créant une boucle servant de poignée et facilitant la traction. Cette boucle peut être déplacée lorsque cela devient nécessaire afin que le pompier l’utilisant reste à proximité du trou.

L’intervention terminée, le matériel est immédiatement rangé prêt à être de nouveau utilisé, avant l’analyse par les observateurs du déroulé de l’opération.

Concernant les jeunes sapeur-pompiers, vous l’avez certainement constaté, ils ont un insigne carré, de couleur différente, porté sur la veste. Cela correspond à l’année d’ancienneté dans le cadre des JSP : Bleu, première année, jaune seconde année, vert troisième et orange dernière année. Ils ont environ 16 ans lors de cette dernière année. Ils peuvent alors passer le brevet de sapeurs-pompiers volontaires. Mais ne pourront exercer en tant que tel qu’à partir de leurs 18 ans révolus. La formation de JSP peut commencer à l’âge de 12 ans.

Les JSP interrogés sur leur formation ont indiqué avoir une préférence pour les exercices sur le terrain.

Concernant les conditions d’intervention des pompiers volontaires, les appels sont reçus à Alençon, au CRA CODIS, qui les retransmet au centre de secours concerné par l’intermédiaire de « bip » (petit récepteur) situé à la ceinture des pompiers volontaires. Le nombre de pompiers « bipés » dépendra de l’ampleur du sinistre et du nombre ou type de véhicule nécessaire à l’intervention.

Il faut être vigilant et essayer de garder son sang-froid lorsque l’on appelle car les informations que l’on donne sont précieuses et permettent de bien diriger les secours.

La suite en image

 

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